Ce mardi 12 janvier 2016, l’église de Langueux est comble pour entourer Maryvonne et sa famille. Maryvonne nous a quittés brutalement. Son dernier souffle nous a tous surpris tellement elle vivait sans se plaindre sa difficulté respiratoire.
La paroisse de Langueux se rappelle tout ce qu’elle a vécu avec Maryvonne et ce qu’elle lui doit.
Cléry a su, si bien, retracer, avec ses mots, tout ce qu’elle a apporté à ceux qui l’ont cotoyée.
Avant-hier, à la même heure où un artiste chantait Place de la République à Paris « Un dimanche de janvier », nous étions confrontés ce même dimanche matin 10 décembre à la difficile réalité du départ de Maryvonne.
« Que reste-t-il de ce dimanche de janvier ? » ce sont les paroles interrogatives qui terminent la chanson… mais pour ceux qui ont connu et aimé Maryvonne elle ne s’arrête pas ainsi, car nous avons de belles réponses à y apporter.
Ce qui reste de ce dimanche de janvier, Maryvonne, ce sont les empreintes que tu as laissées dans la paroisse, dans nos vies, nos rencontres, nos partages.
Ce qui reste de ce dimanche de janvier malgré ton souffle devenu fragile, c’est le réconfort apporté vers ceux qui se trouvaient essoufflés par la vie.
Ce qui reste de ce dimanche de janvier, c’est le souvenir de ta présence, ta discrétion et ta sensibilité dans le service fraternel,
Ce qui reste Maryvonne, ce sont nos rencontres en EAP pendant 5 années où, lorsque tu nous a rejoints, nous avions bien compris la détresse du deuil qui t’étreignait. Notre devoir était de te réconforter en t’associant à nos activités d’animation paroissiale et tu démontras très vite ton engagement solidaire, entrecoupé de nos réunions joyeuses que tu aimais vivre.
Que reste-t-il encore Maryvonne de ce dimanche de janvier ?
La chose peut-être la plus importante et qu’il faudra garder en nous : ton dernier souffle.
Il n’est pas perdu… Nous l’avons reçu.
Il nous est destiné à tous, il nous dit : Continuez…
Il reste surtout la vive Espérance que ce que tu as semé refleurira.
Tu vois Maryvonne comme « ce dimanche de janvier » n’est pas vide mais empli de tendresse.
C’est la paroisse qui t’aime.
Cléry.