Les enfants, les parents et les enseignants de l’école se regroupent devant l’église :
Toute la paroisse se rassemble avec la procession d’entrée et le chant :
En famille, en peuple, en Eglise
Le Père Antoine accompagne les enfants :
Delphine, directrice de l’école Chanteclair, présente à l’assemblée la démarche de préparation de l’école à l’occasion de cette messe et de la kermesse.
Liturgie de la parole :
Lecture du psaume 62 : Mon âme a soif de toi, Seigneur, mon Dieu
Lecture de la lettre de Saint Paul :
Alleluia, Bravo Seigneur
Lecture de l’évangile : « Pour vous, qui suis-je ? »
Homélie du Père Antoine :
« Pour vous, qui suis-je ? »
Ce n’est pas une question scolaire qui pourrait s’adresser à vous, les enfants, mais elle s’adresse à tous. Bien sûr, il y a des réponses toutes faites, celles de la Bible, du catéchisme, celle de Pierre : tu es le Messie, le Christ (l’élu de Dieu ; l’onction du baptême le dit aussi de nous)…
Mais c’est une réponse personnelle que Jésus attend de nous, notre réponse, avec des mots, ou mieux, avec notre manière de vivre, de croire, de témoigner, de servir et d’aimer. Pour répondre à la question de Jésus, il faut être attentif, écouter.
Il en est de même pour répondre à la question de Jésus. Ce n’est pas nous qui mettons la main sur Dieu, qui le choisissons. C’est lui qui nous choisit et nous précède de son amour. La foi, c’est découvrir Dieu qui est venu nous rejoindre, Jésus qui est venu partager notre humanité, avec toute la tendresse et l’amour que l’on sait. C’est pouvoir un jour lui répondre un jour : « Moi aussi, Seigneur, je te connais et je t’aime. »
Où apprend-t-on à répondre à la question de Jésus :
- C’est dans la famille des chrétiens réunie pour prier, ou pour se former ou pour témoigner. « Venez et voyez » avait dit Jésus aux disciples qui le cherchaient…
- C’est aussi dans la lecture de l’Evangile que l’on découvre qui est Jésus.
- C’est progressif (samaritaine, aveugle-né)…
Ce n’est pas un sujet d’étude, un sujet scolaire. C’est avec son cœur que l’on répond. Jésus avait demandé à Pierre : « M’aimes-tu ? » Et il dit aussi : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout petits… » On peut tout savoir sur une personne, on peut faire une fiche de renseignements. On ne la connaît pas tant qu’on ne l’a pas rencontrée.
Il y a aussi des doutes : Jean-Baptiste dans sa prison envoie ses disciples demander à Jésus : es-tu celui qui doit venir ou devons-nous attendre un autre ? » Doute des disciples encore, même le jour-même de l’ascension de Jésus… « Certains eurent des doutes… »
« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. »
« Porter sa croix » est une expression bien connue. Les difficultés de la vie, la fardeaux qui nous pèsent, les malheurs qui nous accablent comme les petites misères, ce sont pour nous comme autant de croix que nous n’avons pas choisies, qu’il faut porter, en s’aidant les uns les autres… Ils s’imposent à nous. La grande sainte Thérèse d’Avila disait dans sa prière, en pensant à ces paroles : « Seigneur, ce n’est pas étonnant que tu n’aies pas beaucoup d’amis, si c’est ainsi que tu les traites… »
Jésus nous parle d’autre chose : sa croix n’a pas été une résignation, mais la suite logique de son amour fou pour les hommes. Jésus n’a pas recherché la croix. Il a choisi d’aimer jusqu’au bout. Un choix positif. Celui qui s’engage à la suite du Christ, dans la vie religieuse ou le sacerdoce le fait aussi par amour, dans la joie.
Porter la croix, c’est d’abord choisir l’amour.
- Accepterons-nous aussi d’aimer à la manière du Christ ?
- Accepterons-nous de prendre résolument le chemin de l’amour, en acceptant tous les risques ?
- Accepterons-nous de ne pas faire passer nos priorités en premier ?
- Accepterons-nous de servir plutôt que de nous servir.
- Accepterons nous de nous donner entièrement et avec joie ?
Prière universelle
Procession des offrandes
Accueil des familles des futurs baptisés :
Chant d’envoi : L’esprit de fête